Par les rues boulevards de Paris
Roule la pluie qui s'attriste
Que la pierre ne répond pas à sa douleur
Et les passants marchent sous les pointes de ses pleurs
Pluie qui de gris passe aux rigoles
Cris brefs sur le trottoirs sanglotte
Plus de fumée dans les platanes Jeanne
La poussière n'obéit plus au soleil des arbres
Automobiles à la nage popotame
Frottent les flaques qui éclatent en un flac
Les carreaux urinent la boisson des nuages
Et le ciel ne répond plus aux oiseaux qui se cachent.
Dans l'année 1960.Paris François Forest